Tuesday, July 17, 2007

FLIC ET CURÉ SANS RIDEAU DE FER (23 octobre 1954)



Chaplin, en qui nous dénoncions dès la sortie tapageuse de Limelight « l'escroc aux sentiments, le maître chanteur de la souffrance », continue ses bonnes œuvres. On ne s'étonne pas de le voir tomber dans les bras du répugnant abbé Pierre pour lui transmettre l'argent « progressiste » du Prix de la Paix.

Pour tout ce monde le travail est le même : détourner ou endormir les plus pressantes revendications des masses.

La misère entretenue assure ainsi la publicité de toutes les marques : la Chaplin's Metro-Paramount y gagne, et les Bons du Vatican.
« Flic et curé sans rideau de fer », Potlatch. Bulletin d'information du groupe français de l'Internationale lettriste, numéro 13, 23 octobre 1954 (Ce numéro de Potlatch a été rédigé par Michèle BERNSTEIN, M. DAHOU, G.-E. DEBORD, Jacques FILLON, VÉRA, Gil J WOLMAN)

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