VOUS PRENEZ LA PREMIÈRE RUE (WOLMAN, Août 1954)
J'ai marché sans me perdre. L'Avenue lutte à visage découvert au général Tripier (7e arrondissement). Bonne-Nouvelle est aussi une impasse.
En attendant de reconstruire la ville à partir de la Zone orientale (Porte de Vanves) l'ordre change à l'approche de la dérive.
La rue du « Domestique en Jerricans prolongée » - anciennement rue des Cascades - s'annexe une partie de la rue « Où personne ne semblait le remarquer ni lui barrer le passage prolongée » - anciennement rue de Ménilmontant - ainsi que toute la rue Oberkampf qui n'attendait que ça pour disparaître, et s'arrête rue « Tous ces charmes, Eugénie, que la nature a prodigués dans toi, tous ces appas dont elle t'embellit, il faut me les sacrifier à l'instant prolongée » - anciennement boulevard des Filles du Calvaire.
On peut la retrouver plus TARD autour d'un épisode de la rue « Qui se permet de commencer n'importe où prolongée » - anciennement rue Racine - (à suivre).
Gil J WOLMAN, « Vous prenez la première rue », Potlatch. Bulletin d'information du groupe français de l'Internationale lettriste, numéro 9-10-11, numéro spécial des vacances, du 17 au 31 août 1954
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